Portabilité des données
Cette expression technique prend de plus en plus d’importance dans le domaine numérique : elle symbolise la possibilité pour un utilisateur d’un réseau social de récupérer ses contacts ou ses contenus pour les emmener vers un service concurrent.
De plus en plus de pouvoirs publics ou d’associations y voient un moyen de limiter le pouvoir de plates-formes dominantes comme Facebook ou YouTube. Conscient de cette pression, le réseau social de Mark Zuckerberg publie ce mercredi 4 septembre un Livre blanc sur la question.
Son but : montrer que la mise en œuvre de cette portabilité soulève des questions juridiques et techniques.
La Quadrature du Net n’est toutefois pas convaincue :
« Voir Facebook donner des leçons sur la vie privée, c’est ironique…
L’interopérabilité, c’est justement l’idée que les gens puissent contrôler quelles données ils mettent sur quel réseau social, explique Martin Drago, juriste de l’association.
Et l’interopérabilité entre Orange et SFR, pour le téléphone, ou entre Gmail et La Poste, pour les e-mails, cela n’a pas vraiment posé de question de vie privée… »