C’est une note d’une dizaine de pages très documentée, dont « Les Echos » ont pu prendre connaissance. Elle est de la main de deux grands spécialistes de l’Asie, Mathieu Duchâtel et François Godement, pour le compte de l’Institut Montaigne.
Les deux chercheurs n’y vont pas par quatre chemins. Concernant les futurs réseaux 5G européens, « l’impossibilité de Huawei de démontrer l’absence de liens étroits et ineffaçables avec le parti-Etat chinois rend nécessaire d’écarter cette entreprise des infrastructures à risque », écrivent-ils, tout en précisant que « tout le problème reste bien sûr d’en déterminer l’étendue », notamment car la présence du groupe chinois reste « un aiguillon concurrentiel unique » pour des opérateurs à la recherche d’économies