« Pour ce premier cas d’usage, une cinquantaine de micros seront répartis de manière à couvrir toute la zone. « Notre objectif est d’identifier automatiquement des bruits anormaux, comme des collisions entre voitures, des bris de vitres, des cris ou encore des fuites d’eau », détaille Sébastien Valla, DSI de la ville et de la métropole stéphanoise. »
« Cette utilisation automatisée des micros est fréquente aux Etats-Unis, notamment pour détecter des coups de feu, et s’intègre à des plateformes de surveillance des villes en complément des caméras. Les exemples de ce type sont beaucoup plus rares en France. »
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« C’est l’autre intérêt d’utiliser l’audio : contrairement à la vidéosurveillance, dont l’usage est très encadré en France, une bande audio peut-être réécoutée sans limites, grâce à un cadre juridique flou. L’expérimentation comporte aussi un important volet réglementaire pour fixer les limites de cette pratique, suivi par le DPO de Saint-Etienne. »
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« L’expérimentation doit permettre de prouver que la solution peut-être automatisée à grande échelle. Un aspect crucial pour une collectivité de la taille de Saint-Etienne, qui ne disposera pas des ressources techniques pour assurer un suivi humain permanent au-delà de l’expérimentation, … »